Quels sont les travaux inclus dans les gros œuvres ?
Incontournables en construction comme en rénovation, les gros œuvres constituent la base de l’ossature d’un bâtiment. La réalisation de ces travaux représente donc une étape fondamentale dans un projet immobilier. Ils garantissent la stabilité et la solidité d’un édifice. Mais quels sont réellement les travaux concernés par les gros œuvres ? Suivez-nous pour en savoir davantage.
Les travaux de fondation
Les travaux de fondation font partie des gros œuvres. En effet, ces travaux permettent de soutenir le poids de la maison et de lutter contre les intempéries. Le but est de fixer la structure de la maison sur le terrain. Pour cette étape, il est essentiel d’effectuer une étude de sol, car la fondation est à réaliser selon la nature de ce dernier. Ainsi, il sera plus facile de définir quel type de fondations sera le plus adapté.
Les fondations superficielles
Une entreprise de gros œuvre à Bruxelles est à même de réaliser ces travaux. Ils sont faits de manière peu profonde, entre 50 cm à 1 m. Ces types de fondations sont le plus souvent effectués dans la construction de maisons individuelles. Elles conviennent donc aux terrains de bonne qualité et qui peuvent soutenir des constructions légères.
Les fondations semi-profondes
Comme le nom l’indique, la fondation semi-profonde exige un creux de profondeur optimal, entre 2 à 6 m. Le professionnel devra creuser afin d’atteindre une couche suffisamment solide pour garantir la stabilité de l’édifice. Ce type de fondations peuvent généralement convenir aux maisons individuelles, mais aussi à un agrandissement latéral.
Les fondations profondes
La profondeur de ce type de fondations peut atteindre jusqu’à 6 m. De cette façon, le sol est plus résistant. Il sera plus apte à recevoir du béton. Le professionnel qui interviendra devra alors creuser sous la forme d’un puits.
Les travaux d’assainissement
Les travaux d’assainissement consistent à collecter, stocker et épurer les eaux usées d’une habitation. Il sera ainsi plus facile de les évacuer dans la nature grâce au raccordement au tout-à-l’égout ou à l’installation d’un système individuel d’assainissement.
L’assainissement tout-à-l’égout ou assainissement collectif
Ce type de systèmes est obligatoire si un réseau public d’assainissement se trouve à proximité. Ainsi, le propriétaire devra s’y raccorder obligatoirement à ses frais.
L’assainissement autonome ou individuel
Le propriétaire devra installer son propre système d’assainissement si le terrain est situé dans une zone d’assainissement non collectif.
Les travaux de soubassement
Le but de cette opération de gros œuvre est de poser sur les fondations la partie inférieure des murs de la construction. Le soubassement se réalise généralement donc après les travaux de fondation. Cette étape se décline en trois différents types :
Le hérisson
Avec ce type de travaux, le sol du rez-de-chaussée est directement posé sur les fondations. Cette solution est généralement adaptée aux terrains plats.
Le vide sanitaire
En vide sanitaire, il sera nécessaire de laisser un espace de 20 cm au moins entre le sol du rez-de-chaussée et les fondations. Cette configuration est surtout conseillée pour les terrains irréguliers ou présentant des pentes.
Le sous-sol
Il est également possible de creuser un espace dans le sol naturel pour en faire un garage, une buanderie, ou une cave entre autres. Si cette solution permet de bénéficier d’un étage supplémentaire, elle peut présenter quelques risques qui pourraient être évités grâce à un bon dispositif de drainage.